Sauvez la crèche Farandole

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La crèche parentale Farandole ne doit pas fermer !

20 familles investies, 21 enfants âgés de 3 mois à 3 ans, 8 professionnelles dévouées et compétentes risquent de se retrouver à la rue. C’est inadmissible.

Un beau projet : la crèche Farandole

Ouverte depuis à peine 2 ans, la Crèche Farandole est une crèche associative et collaborative ouverte à la diversité des habitants du quartier de la Réunion. Elle a vite fait le plein, répondant à un besoin réel. C’est une crèche où les parents s’impliquent, aux côtés de professionnelles qualifiées, pour faire vivre l’établissement : permanences auprès des enfants, gestion des courses et tâches courantes. C’est un projet exemplaire : accueil de personnes en insertion, approvisionnements dans les commerces de proximité, repas bio cuisinés sur place pour moins cher que dans la restauration traditionnelle.

Qui a tué la crèche Farandole ?

Ce projet de crèche a été construit avec différents partenaires, dont notamment la CAF et la ville de Paris. Notre banque, le Crédit Coopératif, refuse aujourd’hui de nous fournir la trésorerie pour payer les salaires de l’équipe, malgré l’engagement de nos financeurs. Nous sommes considérés comme étant « à risque ».  Nous avons effectivement eu des difficultés à boucler notre première année entière de fonctionnement : frais bancaires importants car les financements arrivent après les dépenses réelles, loyers et charges salariales sous-évalués par les services de la ville de Paris, mais surtout, baisse des ressources, car nous avons accepté de tester avant tout le monde l’application des nouvelles réglementations de la CAF, la fameuse PSU (prestation de service unique).  Manque à gagner en 2014 : 40 000 euros !

Nous avons été les cobayes des expérimentations des responsables de la petite enfance. Le résultat est clair : à hautes doses, la PSU est mortelle. Chacun se renvoie la balle : Crédit Coopératif, Paris, CAF. On nous dit qu’on aurait dû accueillir plus d’enfants dans ce lieu agrée par la PMI pour 20 enfants, en devenant en fait une halte-garderie, ce qui n’est pas du tout notre projet, construit avec ces mêmes partenaires !

En revenant au fonctionnement - plus raisonnable  - appliqué par la plupart des crèches, nous avons la possibilité de sortir de l’ornière et d’avoir des résultats positifs dès l’année prochaine. Mais en attendant, il faut payer les salaires. Et là, plus personne. Les participations des parents permettent d’en payer la moitié, mais la Ville de Paris et la CAF refusent de nous donner les moyens de repartir sur de bonnes bases. Il nous faut une aide exceptionnelle pour pouvoir changer de banque, redresser les comptes, et surtout rouvrir en septembre pour accueillir ces 20 jeunes enfants, dont 8 nouvelles familles.

Si nous ne trouvons pas avant la rentrée les quelques 40 000 euros nécessaires, ce sont 600 000 euros d’investissements publics dans ce lieu qui risquent de passer au privé.

Nous demandons :

- La préservation des emplois et des places en crèche créées il y a peine 2 ans

- Le maintien du projet social et éducatif de la crèche : nous ne voulons pas devenir une consigne à bébés

- Un engagement immédiat à verser une aide exceptionnelle d’urgence avant la fin de l’année

Mobilisation créée par Crèche Farandole
24/7/2015

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